top of page

21 juillet 2014

Etape 6: Poix de Picardie/Gerberoy (48,8 km)

 

Le départ de Poix de Picardie est difficile. Malgré un réveil à 8h30 pour Fanny nous ne partirons qu’à 13h00.

D’accord c’est une tradition familiale, on est long au démarrage mais quand même !!

Non, c’est surtout que de 11h à 13h il pleuvait des cordes, ce qui nous a empêché de prendre la route dans la matinée.

Une fois la pluie finit nous avons apprécié nos petits détours pour éviter d'emprunter la longue et dangeureuse nationale. Seulement voilà, au bout d'un certain temps nous nous sommes retrouvés dans un chemin censé être goudronné, et qui en fait s'est trouvé être un petit sentier caillouteux impraticable en vélo sans un risque de casse matériel. 

Tancrède a donc poussé le tandem pendant presque 3km puis nous avons continué notre route vers Songeons en faisant la course avec les tracteurs...(Dés que ça montait un peu on était largué!)

Arrivé à Songeons, dernier village avant Gerberoy, nous faisons une halte sous la halle lorsque nous faisons la rencontre de Joseph, un cyclovoyageur en partance pour Givais. Nous discutons un peu et échangeons nos cartes routières! Eh oui, lui vient de Normandie et va dans le nord et nous l’inverse!

 

Arrivés à Songeons, nous ne sommes plus très loin de Gerberoy, ce fameux beau village que nous voulons tant visiter. On reprend la route et on monte, monte, jusqu'à atteindre le panneau d'entrée du village. Nous ne regrettons aucunement l'effort que nous avons fourni car ce village mérite sa réputation. Nous flânons dans les rues et apprécions ces moments de contemplation, loin de la foule des villages du sud de la France...

Après 2 h de visite environ, l'heure du départ à nouveau sonné. Nous cherchons un endroit où passer la nuit. On nous indique un camping à Songeons. Tiens, bizarre, on en vient et on ne l'a pas vu...!

Nous rebroussons chemin et partons donc à la recherche de ce fameux camping à la ferme. Les indications qui nous ont été données le situait à l'extérieur du village. 

Nous enquillons la route que l'on nous a indiqué, et nous voilà à remonter pour la deuxième fois l'autre flan de la colline. La route est interminable, et le camping se fait désirer.

Finalement, nous l'apercevrons au bout d'un quart d'heure. Nous serons accueillis par un couple de séptuagénaire fort sympathique. Nous leur achetons une bonne bouteille de cidre que nous dégusterons une fois installés, entourés du prés des vaches.

 

bottom of page